Curés, patrons, militaires, flics, chefs d’état : il n’existe aucune catégorie d’oppresseurs qui n’ait été attaquée, insultée, ridiculisée, menacée dans les chansons libertaires. Souvent vulgaire et irrévérencieux, toujours exagéré, rhétorique et fataliste, le chant a toujours accompagné les anarchistes dans leurs luttes quotidiennes contre l’exploitation, les inégalités, la pauvreté, la répression mais aussi l’allié contre les grands ennemis de toujours : “l’état, l’église, la bourgeoisie cupide”, cette triade arrogante qui depuis toujours opprime l’humanité.
Dans cette conférence qui mêle musique et histoires, Lorenzo Valera propose un florilège de chants italiens qui ont accompagné un siècle de luttes libertaires, accompagné par un équipage variable en fonction des occasions (Morgane Collinot, David Denis, Laura Guitot, Julie Nouvelon, Marius Servoin).